Deux nouveaux chevaux

[Chevaux arrivant : Rivière et Dzêta]

Un camion pénétrait en roulant doucement dans le domaine. Voilà environ une heure qu'il roulait, évitant de trop secoué ce qu'il transporter. Un peu bourru au premier abord, le routier était en fait un amoureux des animaux, ce qui le conduisait à transporter régulièrement des chevaux. D'ailleurs, c'est ce qu'il faisait actuellement : il emmenait deux chevaux dans leurs nouvelles maisons. La route goudronné déboucha finalement dans une cour où il se gara tranquillement. La cour était devant un bâtiment avec écrit au dessus de son entré " Club-House ". Il klaxonna avant d'éteindre son moteur. L'homme sortit alors du camion et alla à l'arrière. Dedans, les deux chevaux commençait à s'impatienter et l'un deux renâcla brusquement. Une blonde, cheveux en queue de cheval passa alors sa tête au travers de la porte du club et sembla appeler quelqu'un à l'intérieur.

" Bonjour ! " lança-t-il en même temps que la jeune femme. Ils se sourièrent un instant tandis qu'elle s'approcha de lui.
" Je vous apporte deux nouveaux pensionnaires, ils ont été calme, mais je pense qu'ils ont besoin de se dégourdir un peu. " expliqua l'homme.
" Merci d'avoir fait le transport. On va les mettre aux près je pense, il faut voir avec la directrice. " répondit la femme.

Dans un geste commun, ils allèrent descendre la passerelle.
" Je vous laisse allez les saluer d'abord, je vais chercher les longes à l'avant. " lui dit-il en s'éloignant. La jeune femme s'approcha d'abord de la jument. Les deux chevaux tournaient la tête et les oreilles vers elle tendis qu'elle leur murmura des mots de réconfort. Ils semblaient assez mal à l'aise et raide dans leurs protections de transport, mais aucun n'était blessé visiblement. La jument était une fine jument pie alezan avec les crins blonds. Jolie aux regards, elle semblait chercher des caresses. Ainsi la jeune palefrenière lui caressa doucement l'encolure.
" Que tu es mignonne ! "

Puis elle passa à l'étalon. D'un noir profond, seul ses balzanes et sa liste était blanc et ressortait drôlement. Le noir, bien que ne l'ayant pas quitté du regard, semblait la questionné. On devinait à son regard qu'il ne comprenait pas trop comment il avait atterrit là. Il semblait inquiet et regardait avidement la porte et l'extérieur.

Le conducteur revint avec deux longes, il en posa une au sol, à côté de la rampe.
" On va d'abord faire sortir la jument, elle est plus calme que l'étalon qui a peur. " dit l'homme. La palefrenière se contenta d'hocher la tête et de prendre la longe qui lui tendait l'homme. Elle décrocha la jument et lui passa la longe. Doucement, elle posa sa main sur le poitrail de la jument qui frémit à ce contact. La pie ne bougea pas, mais une simple pression discontinue la fit reculer jusqu'à pouvoir la faire pivoter afin qu'elle prenne la rampe dans le bon sens. L'homme avait raison, car après l'hésitation des premiers sabots sur la passerelle, elle descendit dans le calme le plus total.

La blonde lui fit faire un tour de la cour, observant au passage si elle ne boitait pas. Bien que rendu raide par ses protections, on voyait que la jument était souple et qu'elle s'incurvait lors des tournants.

Alors, on vit entrer dans la cour une brune. C'était la directrice du domaine, Scotis Tanigawa.
" Bonjour monsieur, coucou Marie ! " salua-t-elle gaiment, observant la nouvelle jument.
" C'est elle Rivière je présume ? " demanda-t-elle à l'homme en observant la pie marcher avec la dénommé Marie.
" Oui, c'est elle. Une bonne jument de dressage bien brave il me semble, une jument pour débutant également. " expliqua-t-il en observant la directrice. La jeune femme observa longuement Rivière.
" Elle m'a l'air parfaite oui. " conclu-t-elle finalement.

" Marie, enlève-lui ses protections, elle va finir par attraper un coup de chaud couverte comme ça. " dit-elle à l'intention de la jeune fille.
" Monsieur, il me semble que je dois récupérer un étalon également. " ajouta-t-elle au conducteur.
" C'est cela, un étalon noir. Surnommé le Poulain de la nuit par le club d'où il vient. Je vous explique : il y a deux ans, on la retrouvé dans un des près. On ne sait pas d'où il vient. Depuis, on lui a fait faire ses papiers et pucé, mais on ne sait pas d'où il vient. Il promet d'être un bon sauteur. " expliqua-t-il tout en accompagnant la brune dans le van.
" C'est étrange tout ça ... Ses papiers sont en règle pourtant ... " murmura Scotis, un peu confuse. Elle s'approcha de l'étalon et lui flatta l'encolure.
" Comme ça, on sait pas d'où tu viens ? " continua-t-elle à l'intention de l'étalon noir.

Le conducteur lui passa une longe et elle la passa au noir après l'avoir détaché.
" Je vous conseille de faire attention, il n'aime pas du tout les vans ... " glissa l'homme en la voyant prête à le descendre. Elle hocha simplement la tête et le fit reculer, une main sur le poitrail puissant de l'étalon. La cage thoracique de l'étalon témoignait d'un bon souffle et d'une bonne endurance, ce qui était bon présage.

Lentement, elle le fit pivoter. Mais dès que l'étalon fut devant la rampe, impossible de lui faire poser ne serait-ce qu'un sabot sur la rampe. Elle avait beau le rassuré, il gigotait en tout sens, incapable de se ressaisir. Puis il y eut un hennissement qui venait d'à côté. Faisant sursauter l'étalon, il tira brusquement la femme en sortant d'un saut long et puissant du van. Surprise, la cavalière se réceptionna comme elle pouvait et se mit en tâche de remettre au pas l'étalon. Piaffant nerveusement, elle le rassura comme elle pouvait.
" Il a peur en van ce pauvre 'tit père ... " dit Marie qui entre-temps, avait finit de tout enlever à Rivière, laissant admirer sa belle robe pie alezan.

Sous une pluie fine, Anna, nouvelle cavalière dans le domaine, avançait gaiement vers le club house.

Elle n’avait pas eu le temps de s’installer dans sa chambre qu’elle avait reçut un mail provenant de la directrice lui disant le la rejoindre à midi au club house. Elle avait posé ses valises au pied de son lit puis était sortie pour se promener un peu entre les bâtiments. Quand il fut midi moins quart, elle avait prit la direction de l’entrée du centre pour rejoindre la jeune femme.

Elle pressa le pas, pressée de voir à quoi ressemblait son futur cheval, d’après Scotis Tanigawa. D’après ce qu’elle aimait comme type de cheval, il lui correspondait parfaitement et cela était rare !
Dans le club où elle avait fait ses débuts, elle s’entendait avec tous les chevaux mais aucun n’était fait pour elle. Elle n’avait pas le vrai bonheur de monter un cheval qu’elle adorait vraiment.
Elle arriva enfin dans la cour devant le club house. Elle fut surprise de voir que les chevaux étaient déjà là, sorti du van qui plus est. Elle ralentit alors, jetant un coup d’œil à tout ce qui se passait. Un homme robuste était près d’un van et semblait content d’un travail bien fait. Un jeune fille blonde tenait une belle jument et la contemplait d’un air ravi. Et puis, elle aperçut une jeune femme brune aux cheveux cour, faisant marcher un magnifique étalon noir avec une large liste et des balzanes d’un blanc éclatant. Il semblait nerveux sans doute n’avait-il pas bien apprécié le voyage en van.
A ce moment là, elle se tenait devant les trois personnes. Elle s’adressa alors à eux d’un ton joyeux :
- Bonjour. Je suis la nouvelle, Anna Popplewell.
Puis, elle regarda encore une fois le beau noir qui marchait près d’eux.

Scotis finit de calmer l'étalon : il avait encore les oreilles qui s'agitaient, mais il était plus calme. Elle lui enleva alors son protège toupet et Dzêta en profita pour se secouer. Plus loin, Marie s'approcha avec Rivière. Les deux chevaux se reniflèrent mutuellement les naseaux, la pie semblant chercher à la réconforter. Le conducteur, pendant ce laps de temps, s'occupa d'aider la directrice à enlever le matériel du noir.

Une fois que les deux chevaux furent ainsi déshabiller, Marie prit la longe des deux, laissant les deux plus vieux ranger tout l'équipement dans le van maintenant vide.
" Sur ce, je vous demanderez de signer ici. Je vais vous laissez. " déclara-t-il à la brune qui lui sourit en signant.
" Un café ? " proposa-t-elle.
" Non, merci beaucoup madame. Je vous laisse vous occupez des deux nouveaux. Bonne journée à vous et à vous aussi mademoiselle ! " salua-t-il gaiment en fermant le van et en entrant dans son camion.

Scotis revint tenir l'étalon, pendant que les deux femmes faisaient marcher les chevaux, le camion repartit, s'ébranlant lentement avant de quitter la cour. La blonde l'observa partir, avant de se reconcentrer sur les deux nouveaux.
" Il faudra songer à le désensibiliser au van l'étalon. Il s'appelle comment ? " demanda Marie.
" Il s'appelle Dzêta, ça lui va bien, je trouve. " répondit la directrice en le caressant.

Puis arriva une tierce personne, souriante et visiblement joyeuse. Elle se présenta alors, se déclarant comme la nouvelle.
" Bonjour mademoiselle Popplewell ! " salua gaiment la directrice à son tour.
" Je vous présente Marie, une palefrenière, Rivière et Dzêta, deux nouvelles recrus de notre cavalerie. " présenta la brune en les montrant successivement.
" Quand à moi, je suis Scotis Tanigawa, la propriétaire du domaine. " se présenta-t-elle finalement.

Finalement, elle remarqua que la jeune fille manger littéralement des yeux Dzêta.
" Il est beau hein ? " lui demanda-t-elle en flattant le noir qui ronfla doucement.
" C'est à lui que je songeais quand je parlais d'un éventuel futur cheval. Il promet de devenir un bon sauteur avec un entraînement adéquat, il est sage sous la selle et donne ce qu'il a. Ligné inconnu, bonne musculature, bon dos, saute bien, même si léger soucis d'appréciation de hauteur et de distance, il a besoin d'apprendre à s'équilibrer et à penser obstacle. Mais comme je l'ai dis, il promet de devenir un grand sauteur. " expliqua-t-elle, cherchant pas mal à la convaincre que vu son niveau et le fait qu'elle aimait les chevaux noirs, comme dit dans son dossier, il était presque fait pour elle.

Anna dit au revoir au conducteur et regarda partir le van. Puis elle écouta attentivement la conversation des deux femmes. C'est là qu'elle entendit le nom de l'étalon. Dzêta, c'est un prénom vraiment original et c'est vrai que cela allait bien à l'étalon. Elle le regarda de nouveau. Il semblait à présent un peu plus calme que tout à l'heure. Elle aimait les chevaux avec du caractère, pourtant elle n'en avait cotoyé aucun jusqu'à aujourd'hui. Les chevaux de son ancien centre étaient tous calme.
Puis, elle se retourna vers Scotis qui s'adressait à elle. La jument s'appelait donc Rivière. Un nom doux comme elle semblait l'être.
Après les présentations, Anna déclara :
- Enchantée de vous connaître ! Je suis heureuse d'être ici parmis vous.
Elle tourna ensuite son regarda vers l'étalon, dont elle n'arrivait pas à détacher ses yeux. Elle rougit ensuite quand Scotis la surprit.
- Euh ... oui, il est vraiment magnifique.
Elle marqua une pause, écoutant la jeune femme puis reprit :
- Oui effectivement, j'adore les chevaux à robe sombre. Et s'il devient un bon sauteur, que demander de plus ? Et puis, dès que je l'ai vu, ça m'a fait quelque chose, comme un coup de foudre ... Si je pouvait le prendre, ça serait avec grand plaisir !
Elle s'approcha ensuite du cheval et approcha doucement sa main vers ses naseaux pour qu'il la sente. Elle voulait absoclument ne pas l'effrayer, elle commençait déjà à tenir à lui.

Souriante, Scotis la regarda caresser l'étalon. Dzêta semblait vraiment lui convenir, mais ça Scotis s'en doutait un peu : les deux semblaient fait pour s'entendre sur le papier, mais ici, lors de leur première rencontre, on ne pouvait qu'espérer que la directrice avait eut le bon flair. La jeune fille avait l'air conquise et ne demandait qu'à le prendre.

" C'est bien ce que je pensais, il est fait pour vous. Que diriez-vous de le prendre ? Vous avez l'air de bien vous entendre tout les deux. " dit-elle en souriant et en lui tendant la longe de l'étalon noir.

A côté, Marie tenait Rivière à l'arrêt, observant la scène qui se déroulait sous ses yeux.
" Je vais rentrée la jument dans son nouveau box après l'avoir lâchait en pâture, madame. " expliqua Marie et avec l'accord de la directrice, s'éloignant du club house avec la pie.

[Désolé du temps de réponse et de la taille de la réponse, j'ai pas eut trop de temps, malade, daha ...]